30 juillet, 03:21 ·
Jusqu'où ira Patrick Van Hoolandt (Président de l'Association Internationale Des Échecs Francophones) ?
Chers amis, chers frères,
C'est avec une très vive émotion et "la boule au ventre" que je me permets aujourd'hui de vous écrire ces quelques mots qui ne manqueront pas d'être à la mesure de ma colère.
Comme certains d'entre vous le savent, j'ai été volontaire en Janvier 2013 pour reconstruire une association jusque là moribonde appelée l'AIDEF.
Avec la petite équipe que nous étions, nous avons déballé les cartons du passif, constaté l'état de léthargie, déterminé qu'il fallait au plus vite un plan pour que la francophonie dans le monde des échecs trouve une place.
Bien entendu, les premières divergences n'ont pas manqué d'apparaître quant à la vocation première de l'association mais nous avons su, Patrick Van Hoolandt et moi-même, gérer nos différents à huis clos.
Ainsi fut-il décidé que je financerais personnellement les premières rencontres de l'ère nouvelle, à Marrakech, début Octobre 2013 afin que participent le maximum de pays.
A ce titre, je n'ai pas dissimulé mon penchant naturel pour le continent qui de très loin avait le plus besoin de cette initiative: l'Afrique. Je considérais en effet ouvertement qu'une rencontre annuelle ne répondait EN RIEN aux besoins africains.
Pire, vous avez constaté lors des rencontres à Québec entre autres, l'immense frustration vécue par les africains qui ne purent s'y rendre faute de Visa; preuve s’il en fallait de combien les hommes naissent libres et égaux en droit!
Le 13 Octobre 2013 lors de la clôture des rencontres de Marrakech, je rendais mon tablier, respectant le choix de privilégier la version RIDEF annuelle pour m'inscrire dans d'autres tentatives de soutien au continent.
--------------------------------
La raison pour laquelle je vous écris ce jour réside précisément dans la dérive devenue inacceptable du Président de l'AIDEF, qui dénature totalement la vocation de la francophonie échiquéenne.
Sur le fond, je pose franchement la question: quel pays Africain a pu, peut ou pourra débourser un montant exorbitant pour l'organisation d'une rencontre annuelle au détriment de son propre développement?
Car il faut le dire, le coût d'organisation de ce tournoi déguisé en rencontres s'accroit d'année en année!
De 35.000€ hors aides tierces qu'il a coûté au Maroc en 2013, nous dépassons désormais allégrement les 50-60.000€ pour qui ne veut pas voir sa candidature recalée!
Ah oui, parce que l'AIDEF se permet désormais d'étudier les candidatures les mieux abouties, M. Van Hoolandt voulant assurer SON événement et non suivre le plan de solidarité et de développement tel que nous l'avions pensé lors de sa reprise (voir statuts).
Bien, mais en admettant que cette somme soit fournie par l'AIDEF elle-même, est-il cohérent qu'elle soit ainsi dilapidée en quelques jours sans trace ou presque de ses effets à moyen terme?
Second point, l'AIDEF est par nature, d'où la seconde raison de mon retrait, une association APOLITIQUE. Nous avions même pris soin de mémoire, de le préciser dans ses statuts premiers, si ce n'est insister lourdement sur ce point lors de l'AG de janvier 2013!
Or que voyons nous aujourd'hui?
Pour le peu que j'en sache mais c'est largement suffisant:
- Une intrusion non dissimulée dans les affaires internes de certains de ses pays membres (Côte d'Ivoire, Maroc, Sénégal, les autres ne sauront tarder à me parvenir). J'ai envoyé il y a quelques mois un mail de protestation (s'agissant de la Cote d'Ivoire), je n'ai eu en retour que l'expression de la haine sourde.
- Un Président qui fait campagne en usant du réseau AIDEF en ce moment même, sans avoir consulté ses membres sur la position à adopter (bien entend “en tant que personne”, tant il est vrai qu’hors AIDEF, son influence est grande…).
- Des menaces de conséquences graves si le pays membre ne vote pas pour Monsieur "MarcoPolos" (le Deputy President de la Fide qui voyage beaucoup en ce moment). J'ai en effet lu, sans la moindre ambigüité possible, un échange écrit dans lequel M. Van Hoolandt explique que vu le nombre de nominations obtenu (la fameuse intox des nominations) et connaissant le candidat, il valait mieux éviter de se retrouver du mauvais coté car M. Makropoulos n'oublierait pas!
Quand on sait que le pays menacé a dépensé lui-même plus de 70.000€ pour assurer l'organisation des RIDEF il y a peu, cela fait froid dans le dos d'opportunisme!
C'est donc ce point très particulier qui me convainc aujourd'hui de réagir, charge au détenteur de ces échanges de vous les communiquer.
Alors chers amis, je pose cette simple question: avions-nous besoin de créer un nouveau front de division?
Est-il tolérable que des pays en situation de faiblesse soient la proie de personnages sans valeur en leur pays mais qui chez nous se rêvent Seigneurs?
Allons-nous laisser, une fois de plus, une campagne électorale africaine s'embraser par les techniques ancestrales de la carotte, de la flatterie, du bâton et de la division?
Allons-nous laisser s'introduire en notre continent ces profiteurs de l'hospitalité qui nous caractérise, dont le sentiment de supériorité peine à se dissimuler derrière le sourire "Colgate" de circonstance?
Eh bien pas moi!
Aussi, je vous annonce qu'en conséquence j'ai pris 3 initiatives personnelles qui porteront d'autant plus rapidement leurs fruits qu'elles susciteront votre adhésion:
1) Je demande à Monsieur Van Hoolandt de bien vouloir considérer sa démission du poste de Président pour violation sinon des statuts du moins de l’esprit de l'AIDEF.
Il est par ailleurs scandaleux qu'après avoir attaqué M. Jean-Claude Moingt, ex-vice-président de l'AIDEF pour, entre autres, "détournement d'objet d'association" (soutien à la candidature de Karpov en 2010 par l'AIDEF), M. Van Hoolandt fasse de même aujourd’hui!
Je m’engage quant à moi à soutenir logistiquement et financièrement toute nouvelle gouvernance de l'AIDEF qui porterait en priorité le projet de développer le jeu d'échecs à la base des besoins des plus nécessiteux.
2) Je questionne, à travers ce mail M. Makropoulos quant aux conséquences prétendues par Monsieur Van Hoolandt envers ceux qui rechigneraient à voter pour lui.
Connaissant de réputation le "Deputy President" de la FIDE, je n'ai pas de doute qu'il niera employer de telles méthodes.
3) Je soutiens l'organisation d'un débat physique africain entre les candidats continentaux et suis prêt à financer le transport et l'hébergement de tous les Présidents de fédérations africaines qui souhaitent échanger et débattre.
A ce titre, je prendrais également à ma charge la traduction simultanée de ces débats. J'appellerais afin de garantir l'équité entre les candidats des personnes notoirement connues pour leur neutralité à des fins de médiation.
Pour finir, je soumettrais sans hésiter la facture finale de "l’exercice de la démocratie en Afrique" aux 3 candidats à la Présidence de la FIDE. Chacun serait appelé à s'engager sur le remboursement de ces frais s'il est élu, l'Afrique n'ayant aucun moyen FIDE qui permette décemment à ses membres de se réunir.
Et pour cause...
Bien à vous
Larbi HOUARI
Chef d'entreprise
et défenseur inconditionnel du développement du jeu d'échecs en Afrique! 3 J’aime1 commentaire
Jusqu'où ira Patrick Van Hoolandt (Président de l'Association Internationale Des Échecs Francophones) ?
Chers amis, chers frères,
C'est avec une très vive émotion et "la boule au ventre" que je me permets aujourd'hui de vous écrire ces quelques mots qui ne manqueront pas d'être à la mesure de ma colère.
Comme certains d'entre vous le savent, j'ai été volontaire en Janvier 2013 pour reconstruire une association jusque là moribonde appelée l'AIDEF.
Avec la petite équipe que nous étions, nous avons déballé les cartons du passif, constaté l'état de léthargie, déterminé qu'il fallait au plus vite un plan pour que la francophonie dans le monde des échecs trouve une place.
Bien entendu, les premières divergences n'ont pas manqué d'apparaître quant à la vocation première de l'association mais nous avons su, Patrick Van Hoolandt et moi-même, gérer nos différents à huis clos.
Ainsi fut-il décidé que je financerais personnellement les premières rencontres de l'ère nouvelle, à Marrakech, début Octobre 2013 afin que participent le maximum de pays.
A ce titre, je n'ai pas dissimulé mon penchant naturel pour le continent qui de très loin avait le plus besoin de cette initiative: l'Afrique. Je considérais en effet ouvertement qu'une rencontre annuelle ne répondait EN RIEN aux besoins africains.
Pire, vous avez constaté lors des rencontres à Québec entre autres, l'immense frustration vécue par les africains qui ne purent s'y rendre faute de Visa; preuve s’il en fallait de combien les hommes naissent libres et égaux en droit!
Le 13 Octobre 2013 lors de la clôture des rencontres de Marrakech, je rendais mon tablier, respectant le choix de privilégier la version RIDEF annuelle pour m'inscrire dans d'autres tentatives de soutien au continent.
--------------------------------
La raison pour laquelle je vous écris ce jour réside précisément dans la dérive devenue inacceptable du Président de l'AIDEF, qui dénature totalement la vocation de la francophonie échiquéenne.
Sur le fond, je pose franchement la question: quel pays Africain a pu, peut ou pourra débourser un montant exorbitant pour l'organisation d'une rencontre annuelle au détriment de son propre développement?
Car il faut le dire, le coût d'organisation de ce tournoi déguisé en rencontres s'accroit d'année en année!
De 35.000€ hors aides tierces qu'il a coûté au Maroc en 2013, nous dépassons désormais allégrement les 50-60.000€ pour qui ne veut pas voir sa candidature recalée!
Ah oui, parce que l'AIDEF se permet désormais d'étudier les candidatures les mieux abouties, M. Van Hoolandt voulant assurer SON événement et non suivre le plan de solidarité et de développement tel que nous l'avions pensé lors de sa reprise (voir statuts).
Bien, mais en admettant que cette somme soit fournie par l'AIDEF elle-même, est-il cohérent qu'elle soit ainsi dilapidée en quelques jours sans trace ou presque de ses effets à moyen terme?
Second point, l'AIDEF est par nature, d'où la seconde raison de mon retrait, une association APOLITIQUE. Nous avions même pris soin de mémoire, de le préciser dans ses statuts premiers, si ce n'est insister lourdement sur ce point lors de l'AG de janvier 2013!
Or que voyons nous aujourd'hui?
Pour le peu que j'en sache mais c'est largement suffisant:
- Une intrusion non dissimulée dans les affaires internes de certains de ses pays membres (Côte d'Ivoire, Maroc, Sénégal, les autres ne sauront tarder à me parvenir). J'ai envoyé il y a quelques mois un mail de protestation (s'agissant de la Cote d'Ivoire), je n'ai eu en retour que l'expression de la haine sourde.
- Un Président qui fait campagne en usant du réseau AIDEF en ce moment même, sans avoir consulté ses membres sur la position à adopter (bien entend “en tant que personne”, tant il est vrai qu’hors AIDEF, son influence est grande…).
- Des menaces de conséquences graves si le pays membre ne vote pas pour Monsieur "MarcoPolos" (le Deputy President de la Fide qui voyage beaucoup en ce moment). J'ai en effet lu, sans la moindre ambigüité possible, un échange écrit dans lequel M. Van Hoolandt explique que vu le nombre de nominations obtenu (la fameuse intox des nominations) et connaissant le candidat, il valait mieux éviter de se retrouver du mauvais coté car M. Makropoulos n'oublierait pas!
Quand on sait que le pays menacé a dépensé lui-même plus de 70.000€ pour assurer l'organisation des RIDEF il y a peu, cela fait froid dans le dos d'opportunisme!
C'est donc ce point très particulier qui me convainc aujourd'hui de réagir, charge au détenteur de ces échanges de vous les communiquer.
Alors chers amis, je pose cette simple question: avions-nous besoin de créer un nouveau front de division?
Est-il tolérable que des pays en situation de faiblesse soient la proie de personnages sans valeur en leur pays mais qui chez nous se rêvent Seigneurs?
Allons-nous laisser, une fois de plus, une campagne électorale africaine s'embraser par les techniques ancestrales de la carotte, de la flatterie, du bâton et de la division?
Allons-nous laisser s'introduire en notre continent ces profiteurs de l'hospitalité qui nous caractérise, dont le sentiment de supériorité peine à se dissimuler derrière le sourire "Colgate" de circonstance?
Eh bien pas moi!
Aussi, je vous annonce qu'en conséquence j'ai pris 3 initiatives personnelles qui porteront d'autant plus rapidement leurs fruits qu'elles susciteront votre adhésion:
1) Je demande à Monsieur Van Hoolandt de bien vouloir considérer sa démission du poste de Président pour violation sinon des statuts du moins de l’esprit de l'AIDEF.
Il est par ailleurs scandaleux qu'après avoir attaqué M. Jean-Claude Moingt, ex-vice-président de l'AIDEF pour, entre autres, "détournement d'objet d'association" (soutien à la candidature de Karpov en 2010 par l'AIDEF), M. Van Hoolandt fasse de même aujourd’hui!
Je m’engage quant à moi à soutenir logistiquement et financièrement toute nouvelle gouvernance de l'AIDEF qui porterait en priorité le projet de développer le jeu d'échecs à la base des besoins des plus nécessiteux.
2) Je questionne, à travers ce mail M. Makropoulos quant aux conséquences prétendues par Monsieur Van Hoolandt envers ceux qui rechigneraient à voter pour lui.
Connaissant de réputation le "Deputy President" de la FIDE, je n'ai pas de doute qu'il niera employer de telles méthodes.
3) Je soutiens l'organisation d'un débat physique africain entre les candidats continentaux et suis prêt à financer le transport et l'hébergement de tous les Présidents de fédérations africaines qui souhaitent échanger et débattre.
A ce titre, je prendrais également à ma charge la traduction simultanée de ces débats. J'appellerais afin de garantir l'équité entre les candidats des personnes notoirement connues pour leur neutralité à des fins de médiation.
Pour finir, je soumettrais sans hésiter la facture finale de "l’exercice de la démocratie en Afrique" aux 3 candidats à la Présidence de la FIDE. Chacun serait appelé à s'engager sur le remboursement de ces frais s'il est élu, l'Afrique n'ayant aucun moyen FIDE qui permette décemment à ses membres de se réunir.
Et pour cause...
Bien à vous
Larbi HOUARI
Chef d'entreprise
et défenseur inconditionnel du développement du jeu d'échecs en Afrique! 3 J’aime1 commentaire
Comment