- J'ai déjà discuté avec Roger Greiss il y a quelques années alors que nos idées ne concordaient pas toujours. Cependant, j'ai un grand respect pour ce que cet homme d'origine égyptienne a accompli chez nous, au coeur du Québec.
J'ai revu Roger le week-end dernier. Il m'a semblé beaucoup plus serein que par le passé. Et j'en suis heureux, c'est mérité. Parce que l'homme a quand même réussi l'impensable: la pérennité d'un tournoi majeur au Canada, de surcroît en région. Ce n'est pas rien. Coup de chapeau pour sa persévérance et son amour des échecs.
- J'ai vu Richard Bérubé ce matin avant son retour dans son fief montréalais. Nous avons discuté un point en particulier: l'augmentation des prix lors des tournois (de plus en plus rares) qui ont lieu dans des hôtels. Le COM est l'un de ces tournois. Il faut savoir gré à la Fédération de perpétuer l'événement. Nous savons maintenant que le nouveau propriétaire de l'Hôtel du Roy veut conserver ce tournoi qui est une tradition au Québec. Doit-on s'attendre à une augmentation l'an prochain ? Ce monsieur Plouffe, le nouveau propriétaire, a entamé des travaux de rénovation importants. Souhaitons que la Fédération négocie au mieux.
- La climatisation, elle, ne l'était pas au mieux pendant le long week-end. Il faut espérer que les actuels travaux mettront fin à cette situation désagréable.
- Une baisse notable au chapitre des boissons disponibles et peu chères pour les joueurs d'échecs durant le tournoi. Pas davantage de fruits (comme les pommes et les oranges que nous pouvions nous procurer lorsque nous étions pressés le matin avant le début d'une ronde).
- Kovalyov m'est apparu plus chétif que l'an dernier. Je ne sais pas si c'est l'hiver ou ses nombreux voyages, mais cela n'a en rien affecté son jeu sur l'échiquier. Son résultat en témoigne.
- Bien que ce soit moins agréable de traiter le sujet, la participation était en baisse au 36è COM, où l'on comptait à peine un peu plus de 230 joueurs fédérés. Même si cela semble un mauvais leitmotiv de ma part, la solution, comme tout le monde le sait, passe par la visibilité. Et cette visibilité ne sera mieux que le jour où les échecs auront la place qui leur revient dans les médias nationaux. Hélas ! Ce n'est pas demain la veille et c'est toujours à recommencer.
C'est une honte, je le répète sans cesse, que les surdoués des échecs s'échinent à trouver des commanditaires, des subventions, des prix occasionnels ou d'autres sources de revenu afin de pratiquer leur art. Tout cela pendant que des centaines de chaudrons, et qui y pensent deux fois avant d'aligner dix mots correctement, reçoivent des centaines de millions pour marquer un but ou frapper une balle avec un bâton. L'argent, c'est le fer de lance de la démocratie. Mais si tu donnes un droit à un crétin criminel qui vient de tuer quelqu'un, ça reste un crétin qui a un droit. Même chose avec un crétin qui joue au base-ball ou au hockey: donne-lui les millions que tu veux, ça restera tout de même un crétin hors du losange gazonné ou de la patinoire.
Il n'y a pas si longtemps, les modes n'avaient d'importance que pour les vêtements. Aujourd'hui, semble-t-il, les modes sont passées des vêtements aux façons de penser. Autrefois, il y avait des leaders politiques, aujourd'hui, semble-t-il, il n'y que les sondages d'opinion. Ben tiens ! Tu m'en diras tant, chose...
- Cela dit, le 36è COM réunissait des joueurs de qualité. Pas nécessaire de tous les nommer. Vous pouvez visualiser les résultats sur plusieurs supports. C'était bien. Il faudra cependant voir à corriger certaines choses l'an prochain. Et peut-être faire comprendre au gentil monsieur de l'hôtel que du café de lave-vaisselle dans un verre en styromousse sorti d'une machine à 1,50$, ça n'intéresse aucun joueur d'échecs qui se respecte. Que ça prend des fruits, des jus et de l'eau fraîche en tout temps. Enfin, il ne faut pas avoir l'impression de cuire dans la salle à la 3è heure du tournoi. C'est tout merci.
J'ai revu Roger le week-end dernier. Il m'a semblé beaucoup plus serein que par le passé. Et j'en suis heureux, c'est mérité. Parce que l'homme a quand même réussi l'impensable: la pérennité d'un tournoi majeur au Canada, de surcroît en région. Ce n'est pas rien. Coup de chapeau pour sa persévérance et son amour des échecs.
- J'ai vu Richard Bérubé ce matin avant son retour dans son fief montréalais. Nous avons discuté un point en particulier: l'augmentation des prix lors des tournois (de plus en plus rares) qui ont lieu dans des hôtels. Le COM est l'un de ces tournois. Il faut savoir gré à la Fédération de perpétuer l'événement. Nous savons maintenant que le nouveau propriétaire de l'Hôtel du Roy veut conserver ce tournoi qui est une tradition au Québec. Doit-on s'attendre à une augmentation l'an prochain ? Ce monsieur Plouffe, le nouveau propriétaire, a entamé des travaux de rénovation importants. Souhaitons que la Fédération négocie au mieux.
- La climatisation, elle, ne l'était pas au mieux pendant le long week-end. Il faut espérer que les actuels travaux mettront fin à cette situation désagréable.
- Une baisse notable au chapitre des boissons disponibles et peu chères pour les joueurs d'échecs durant le tournoi. Pas davantage de fruits (comme les pommes et les oranges que nous pouvions nous procurer lorsque nous étions pressés le matin avant le début d'une ronde).
- Kovalyov m'est apparu plus chétif que l'an dernier. Je ne sais pas si c'est l'hiver ou ses nombreux voyages, mais cela n'a en rien affecté son jeu sur l'échiquier. Son résultat en témoigne.
- Bien que ce soit moins agréable de traiter le sujet, la participation était en baisse au 36è COM, où l'on comptait à peine un peu plus de 230 joueurs fédérés. Même si cela semble un mauvais leitmotiv de ma part, la solution, comme tout le monde le sait, passe par la visibilité. Et cette visibilité ne sera mieux que le jour où les échecs auront la place qui leur revient dans les médias nationaux. Hélas ! Ce n'est pas demain la veille et c'est toujours à recommencer.
C'est une honte, je le répète sans cesse, que les surdoués des échecs s'échinent à trouver des commanditaires, des subventions, des prix occasionnels ou d'autres sources de revenu afin de pratiquer leur art. Tout cela pendant que des centaines de chaudrons, et qui y pensent deux fois avant d'aligner dix mots correctement, reçoivent des centaines de millions pour marquer un but ou frapper une balle avec un bâton. L'argent, c'est le fer de lance de la démocratie. Mais si tu donnes un droit à un crétin criminel qui vient de tuer quelqu'un, ça reste un crétin qui a un droit. Même chose avec un crétin qui joue au base-ball ou au hockey: donne-lui les millions que tu veux, ça restera tout de même un crétin hors du losange gazonné ou de la patinoire.
Il n'y a pas si longtemps, les modes n'avaient d'importance que pour les vêtements. Aujourd'hui, semble-t-il, les modes sont passées des vêtements aux façons de penser. Autrefois, il y avait des leaders politiques, aujourd'hui, semble-t-il, il n'y que les sondages d'opinion. Ben tiens ! Tu m'en diras tant, chose...
- Cela dit, le 36è COM réunissait des joueurs de qualité. Pas nécessaire de tous les nommer. Vous pouvez visualiser les résultats sur plusieurs supports. C'était bien. Il faudra cependant voir à corriger certaines choses l'an prochain. Et peut-être faire comprendre au gentil monsieur de l'hôtel que du café de lave-vaisselle dans un verre en styromousse sorti d'une machine à 1,50$, ça n'intéresse aucun joueur d'échecs qui se respecte. Que ça prend des fruits, des jus et de l'eau fraîche en tout temps. Enfin, il ne faut pas avoir l'impression de cuire dans la salle à la 3è heure du tournoi. C'est tout merci.