Re: Bilan COQ 2011
Depuis le temps que je suis les activités de la FQE (de l'extérieur et parfois de l'intérieur), je n'ai encore aucun cas en mémoire où ses dirigeants auraient admis avoir pris une décision "à la légère" et encore moins depuis votre arrivée. Et pourtant, on sait fort bien que les décisions n'ont pas toujours été très... stratégiques.
De tous les critères d'admissibilité de joueurs étrangers, celui de la résidence est le plus faible, surtout s'il est de courte durée, comme c'est le cas ici. En France, pour ne citer qu'un exemple où le milieu échiquéen est d'assez bonne qualité et certainement réputé "ouvert sur le monde", il fallait aux dernières nouvelles être citoyen français et donc un minimum, je crois, de 5 ans de résidence pour avoir les privilèges que l'on accorde ici presque immédiatement, dès qu'un joueur a une adresse. Et à ce que je sache, personne en France ne s'offusque de ces conditions.
Si pour vous admettre les joueurs étrangers à nos championnats nationaux contribue automatiquement à rehausser la "qualité de notre milieu échiquéen", pourquoi alors ne pas éliminer aussi le critère de résidence ? Ne nous contentons pas d'ouvrir toute grande les portes, enlevons les complètement...
Mais si votre fils, par exemple, était un sérieux candidat au titre de champion junior du Québec et que vous aviez dépensé quelques dizaines de milliers de dollars pour favoriser son développement, peut-être verriez-vous un peu différemment l'arrivée de joueurs étrangers et prendriez les mesures nécessaires pour leur accorder des privilèges certes, mais en temps et lieu, après qu'ils aient démontré clairement leurs intentions de s'intégrer à la communauté et d'y rester.
Dans le cas de M. Kovalyov, après trois ans de résidence au Canada, il continue de jouer sous le drapeau argentin et on attend toujours de lui un premier mot de français. On ne peut pas trop le blâmer car on ne lui en demande pas davantage. La mollesse de la FQE ne contribue en fait qu'à ralentir son intégration en ne lui fournissant aucune motivation à le faire.
Finalement vous dites que la FIDE refuse de reconnaitre la FQE comme elle le fait pour l'Écosse. Mais à moins que cela ait été fait en cachette, je ne crois pas que la FQE ait fait la moindre demande ou représentation en ce sens auprès de la FIDE au cours des 20 vingt dernières années. Et pour être reconnue comme telle la FQE devrait d'abord commencer par se comporter comme une véritable fédération nationale et recommencer à organiser de véritables championnats nationaux (invitation et féminin) tout en accordant à ses "nationaux" un minimum de droits et de protection.
Originally posted by Marc Poulin
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De tous les critères d'admissibilité de joueurs étrangers, celui de la résidence est le plus faible, surtout s'il est de courte durée, comme c'est le cas ici. En France, pour ne citer qu'un exemple où le milieu échiquéen est d'assez bonne qualité et certainement réputé "ouvert sur le monde", il fallait aux dernières nouvelles être citoyen français et donc un minimum, je crois, de 5 ans de résidence pour avoir les privilèges que l'on accorde ici presque immédiatement, dès qu'un joueur a une adresse. Et à ce que je sache, personne en France ne s'offusque de ces conditions.
Si pour vous admettre les joueurs étrangers à nos championnats nationaux contribue automatiquement à rehausser la "qualité de notre milieu échiquéen", pourquoi alors ne pas éliminer aussi le critère de résidence ? Ne nous contentons pas d'ouvrir toute grande les portes, enlevons les complètement...
Mais si votre fils, par exemple, était un sérieux candidat au titre de champion junior du Québec et que vous aviez dépensé quelques dizaines de milliers de dollars pour favoriser son développement, peut-être verriez-vous un peu différemment l'arrivée de joueurs étrangers et prendriez les mesures nécessaires pour leur accorder des privilèges certes, mais en temps et lieu, après qu'ils aient démontré clairement leurs intentions de s'intégrer à la communauté et d'y rester.
Dans le cas de M. Kovalyov, après trois ans de résidence au Canada, il continue de jouer sous le drapeau argentin et on attend toujours de lui un premier mot de français. On ne peut pas trop le blâmer car on ne lui en demande pas davantage. La mollesse de la FQE ne contribue en fait qu'à ralentir son intégration en ne lui fournissant aucune motivation à le faire.
Finalement vous dites que la FIDE refuse de reconnaitre la FQE comme elle le fait pour l'Écosse. Mais à moins que cela ait été fait en cachette, je ne crois pas que la FQE ait fait la moindre demande ou représentation en ce sens auprès de la FIDE au cours des 20 vingt dernières années. Et pour être reconnue comme telle la FQE devrait d'abord commencer par se comporter comme une véritable fédération nationale et recommencer à organiser de véritables championnats nationaux (invitation et féminin) tout en accordant à ses "nationaux" un minimum de droits et de protection.
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