M. Hébert dans son opposition à l’entente FQE-CFC a véhiculé beaucoup d’information et opinions. Malheureusement, certaines d’entre elles, qui ont trouvé écho auprès de certains membres, sont inexactes. Par la présente, je vise à rectifier certains faits cruciaux de façon à ce que les membres puissent se faire une opinion honnête de l’entente.
Mythe #1 La CFC cherche par le biais de cette entente à augmenter son membership au Québec au détriment de celui de la FQE.
Rien n’est plus loin de la réalité. Lors de ces négociations il a été clairement établi dans l’esprit des négociateurs que les joueurs du Québec seraient membres de la FQE et ceux des autres provinces membres de la CFC. Les clauses quant au prix du membership témoignent de cet état d’esprit. Depuis que l’entente a été rendue publique, il est apparu que, pour certains membres, il y a matière à interprétation. Des représentations ont été faites à l’exécutif de la CFC pour que des précisions soient apportées. L’exécutif de la CFC non seulement confirme les intentions initiales mais également démontre de l’ouverture à modifier l’entente pour y préciser cet aspect. Les modifications proposées seront à l’ordre du jour du CA de jeudi.
Mythe #2 Le texte de ce document d’entente ne peut en aucun cas être modifié
Autre inexactitude. Ce document est une entente de service et ne constitue pas un accord d’affiliation. Les deux parties l’on voulu ainsi car on parle d’un «living document ». Le but c’est de voir comment les deux fédérations peuvent s’entendre au cours des trois prochaines années. Au fur et à mesure que des situations vont se présenter, des discussions vont avoir lieu et les accords qui s’en suivront seront documentés dans ce document. On n’a pas cherché à trouver tout ce qui peut mal aller comme dans un document légaliste, mais plutôt à énoncer les bases de notre partenariat et faire confiance à la bonne foi des parties en cause pour résoudre les pépins en cours d’entente. Dans ce genre d’entente, si la bonne foi vient à manquer de part ou d’autre, le partenariat s’estompe et l’entente ne survit pas, mais la plupart du temps, cela permet d’aller de l’avant avec des bénéfices concrets plus rapidement.
Il est clair que si la CFC (ou la FQE ) ne respecte plus l’esprit de l’entente, cette dernière deviendra caduque et la FQE ne sera pas dans l’obligation de respecter ses engagements financiers ou autre. Cependant cette situation nous apparaît peu probable et au terme des trois ans on aura un vécu qui nous permettra de rédiger un document légal de façon beaucoup plus efficace.
Mythe #3 Cette entente grève les capacités financières de la FQE de façon inquiétante.
Le bilan financier qui sera déposé à l’assemblée générale fera part d’important surplus de plus de 30 000$. Ce surplus est le résultats de plus de 45 000$ de commandites que le CE a recueilli au cours de la dernière année. Lors du CA de jeudi, il sera proposé de créer, à même ces surplus, un fond de réserve pour pallier aux frais de l’entente pour les prochaines années de telle sorte que les membres soient rassurés que les autres missions de la FQE ne seront pas affectées par cette entente.
Cela étant dit, tant la CFC que la FQE souffrent énormément au niveau de la recherche de commanditaires de notre statut actuel et de notre manque de collaboration. L’organisation des championnats nationaux en souffre car cela a pour effet de diminuer la valeur des retombées publicitaires de l’événement. Pour la FQE l’effet est plus subtil, notre désaffiliation de la fédération nationale projette une image peu positive auprès des commanditaires qui sont pour la plupart des entreprises pan canadiennes. La petite guerre menée par M. Hébert a déjà trouvé échos chez certains de nos commanditaires majeurs qui remettent en question leur contribution à la FQE. Faut-il s’en surprendre quand on sait que la règle numéro 1 en termes de commandite est d’éviter toute situation litigieuse. La perte éventuelle de ces commanditaires représente beaucoup plus financièrement que les couts de nos engagements auprès de la CFC. Or ce sont l’ensemble de membres qui bénéficient des 130 000$ recueillis en commandites depuis trois ans.
Je ne peux m’empêcher de demander à M. Hébert comment il compte remplacer ces $45 000 en commandites qui vont nous quitter si l’entente est rejetée ?
Mythe # 4 La FQE va perdre sa subvention provinciale
La totalité des fédérations sportives sont subventionnées et sont également affiliées à leurs fédérations nationales et ce pour les mêmes raisons que nous, soit la représentation internationale à des événements tels que les Olympiques…
Mythe # 5 Le président de la FQE veut faire un statement politique en faveur du fédéralisme par le biais de cette entente.
Mes opinions politiques personnelles, qui soit dit en passant pourraient surprendre M. Hébert, n’ont rien à voir avec cette entente. On ne fait pas de la politique fédérale-provinciale sur le dos des joueurs d’échecs et surtout pas de nos jeunes. Le seul but de cette entente est de créer un meilleur avenir pour les échecs et ses participants. Certes, cette entente, qui est positive pour la FQE, l’est aussi pour la CFC. C’est évident, si non il n’y aurait pas eu d’entente ! Mais on parle ici de collaboration et de partenariat, ce qui est très différent que de vouloir mater un adversaire. Si des opportunités se présentaient de faire un autre partenariat gagnant-gagnant avec la USCF, je le ferais également. On ne fait pas de la politique ici, on ne vise qu’à servir les échecs et ses joueurs.
Jeudi, les membres du CA, démocratiquement élus, prendront connaissance des faits, tenants et aboutissants de cette entente. Ils tiendrons compte des points de vues exprimés de parts et autres. Contrairement à ce que M. Hébert semble vouloir faire croire, il n'y a pas de ligne de parti car il n'y a pas de parti. Je fais totalement confiance à cette équipe de bénévoles impliqués pour en arriver à la meilleure décision pour le futur des échecs au Québec, et ce, même si ma vision devait être rejetée. C'est le jeu de la démocratie et il faut l'accepter.
Mythe #1 La CFC cherche par le biais de cette entente à augmenter son membership au Québec au détriment de celui de la FQE.
Rien n’est plus loin de la réalité. Lors de ces négociations il a été clairement établi dans l’esprit des négociateurs que les joueurs du Québec seraient membres de la FQE et ceux des autres provinces membres de la CFC. Les clauses quant au prix du membership témoignent de cet état d’esprit. Depuis que l’entente a été rendue publique, il est apparu que, pour certains membres, il y a matière à interprétation. Des représentations ont été faites à l’exécutif de la CFC pour que des précisions soient apportées. L’exécutif de la CFC non seulement confirme les intentions initiales mais également démontre de l’ouverture à modifier l’entente pour y préciser cet aspect. Les modifications proposées seront à l’ordre du jour du CA de jeudi.
Mythe #2 Le texte de ce document d’entente ne peut en aucun cas être modifié
Autre inexactitude. Ce document est une entente de service et ne constitue pas un accord d’affiliation. Les deux parties l’on voulu ainsi car on parle d’un «living document ». Le but c’est de voir comment les deux fédérations peuvent s’entendre au cours des trois prochaines années. Au fur et à mesure que des situations vont se présenter, des discussions vont avoir lieu et les accords qui s’en suivront seront documentés dans ce document. On n’a pas cherché à trouver tout ce qui peut mal aller comme dans un document légaliste, mais plutôt à énoncer les bases de notre partenariat et faire confiance à la bonne foi des parties en cause pour résoudre les pépins en cours d’entente. Dans ce genre d’entente, si la bonne foi vient à manquer de part ou d’autre, le partenariat s’estompe et l’entente ne survit pas, mais la plupart du temps, cela permet d’aller de l’avant avec des bénéfices concrets plus rapidement.
Il est clair que si la CFC (ou la FQE ) ne respecte plus l’esprit de l’entente, cette dernière deviendra caduque et la FQE ne sera pas dans l’obligation de respecter ses engagements financiers ou autre. Cependant cette situation nous apparaît peu probable et au terme des trois ans on aura un vécu qui nous permettra de rédiger un document légal de façon beaucoup plus efficace.
Mythe #3 Cette entente grève les capacités financières de la FQE de façon inquiétante.
Le bilan financier qui sera déposé à l’assemblée générale fera part d’important surplus de plus de 30 000$. Ce surplus est le résultats de plus de 45 000$ de commandites que le CE a recueilli au cours de la dernière année. Lors du CA de jeudi, il sera proposé de créer, à même ces surplus, un fond de réserve pour pallier aux frais de l’entente pour les prochaines années de telle sorte que les membres soient rassurés que les autres missions de la FQE ne seront pas affectées par cette entente.
Cela étant dit, tant la CFC que la FQE souffrent énormément au niveau de la recherche de commanditaires de notre statut actuel et de notre manque de collaboration. L’organisation des championnats nationaux en souffre car cela a pour effet de diminuer la valeur des retombées publicitaires de l’événement. Pour la FQE l’effet est plus subtil, notre désaffiliation de la fédération nationale projette une image peu positive auprès des commanditaires qui sont pour la plupart des entreprises pan canadiennes. La petite guerre menée par M. Hébert a déjà trouvé échos chez certains de nos commanditaires majeurs qui remettent en question leur contribution à la FQE. Faut-il s’en surprendre quand on sait que la règle numéro 1 en termes de commandite est d’éviter toute situation litigieuse. La perte éventuelle de ces commanditaires représente beaucoup plus financièrement que les couts de nos engagements auprès de la CFC. Or ce sont l’ensemble de membres qui bénéficient des 130 000$ recueillis en commandites depuis trois ans.
Je ne peux m’empêcher de demander à M. Hébert comment il compte remplacer ces $45 000 en commandites qui vont nous quitter si l’entente est rejetée ?
Mythe # 4 La FQE va perdre sa subvention provinciale
La totalité des fédérations sportives sont subventionnées et sont également affiliées à leurs fédérations nationales et ce pour les mêmes raisons que nous, soit la représentation internationale à des événements tels que les Olympiques…
Mythe # 5 Le président de la FQE veut faire un statement politique en faveur du fédéralisme par le biais de cette entente.
Mes opinions politiques personnelles, qui soit dit en passant pourraient surprendre M. Hébert, n’ont rien à voir avec cette entente. On ne fait pas de la politique fédérale-provinciale sur le dos des joueurs d’échecs et surtout pas de nos jeunes. Le seul but de cette entente est de créer un meilleur avenir pour les échecs et ses participants. Certes, cette entente, qui est positive pour la FQE, l’est aussi pour la CFC. C’est évident, si non il n’y aurait pas eu d’entente ! Mais on parle ici de collaboration et de partenariat, ce qui est très différent que de vouloir mater un adversaire. Si des opportunités se présentaient de faire un autre partenariat gagnant-gagnant avec la USCF, je le ferais également. On ne fait pas de la politique ici, on ne vise qu’à servir les échecs et ses joueurs.
Jeudi, les membres du CA, démocratiquement élus, prendront connaissance des faits, tenants et aboutissants de cette entente. Ils tiendrons compte des points de vues exprimés de parts et autres. Contrairement à ce que M. Hébert semble vouloir faire croire, il n'y a pas de ligne de parti car il n'y a pas de parti. Je fais totalement confiance à cette équipe de bénévoles impliqués pour en arriver à la meilleure décision pour le futur des échecs au Québec, et ce, même si ma vision devait être rejetée. C'est le jeu de la démocratie et il faut l'accepter.
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