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Bator Sambuev, l'antithèse du joueur conventionnel
Un joueur atypique et original. Il n'a rien du joueur que nous sommes habitués de voir au premier échiquier. Mais quel talent ! Je souhaite que Bator Sambuev puisse se plaire longtemps au Québec.
C'est dommage que les échecs manquent de visibilité dans nos médias nationaux et régionaux. Je crois qu'après un certain temps les joueurs d'échecs d'ici, et qui ne l'ont pas encore vu, l'apprécieront vraiment à sa valeur. Quel coriace ! Ce gars-là a un physique imposant mais il inspire la sympathie dans la même mesure.
Il n'a rien, mais absolument rien du joueur d'élite conventionnel. Son comportement, sous plus d'un aspect, ressemble à s'y méprendre à celui de plusieurs Québécois que nous connaissons tous: Il est souvent en mouvement entre le premier et le dernier coup de la partie; il sort dehors, il fume, il a une gestuelle et des mimiques élaborées si on le compare à d'autres têtes du peloton comme Kovalyov , Roussel-Roozmon et quelques autres flegmatiques comme Rainfray, pratiquement immobiles devant l'échiquier.
Ce Bator Sambuev, les Québécois vont vite l'adopter, j'en suis certain. Ses petits yeux - que ses ancêtres de la Mongolie ne pourraient renier - sont très expressifs. Je vous le dis: Bator Sambuev est l'antithèse du joueur d'échecs que nous avons à l'esprit.
Il a beaucoup marché du premier au dernier jour du COM pendant ses parties. Le nombre de fois où il est sorti dehors prendre l'air - bordel que c'était chaud dans cette salle-là ! - après avoir regardé au plafond, au plancher, ou voir plusieurs parties d'autres joueurs du tournoi, est étonnant ! Mais retenez ceci: « Bator bouge beaucoup pour un joueur d'échecs. » Tous les autres joueurs du même niveau n'y perdraient sans doute pas leur latin non plus, mais peut-être un peu de leur concentration. Pas Bator ! Et c'est ce qui impressionne vraiment chez lui. Il semble que rien ne puisse l'affecter dès qu'il a tapé une première fois sur l'horloge.
Bator, nous te souhaitons la bienvenue au Québec. Et nous te disons merci d'être revenu chez nous, à Trois-Rivières, défendre ton titre. Plusieurs joueurs de café se sont installés devant ton échiquier chaque fois que tu jouais. C'est un signe bonhomme ! Tu seras toujours bien apprécié chez nous. Et bravo Bator !
C'est dommage que les échecs manquent de visibilité dans nos médias nationaux et régionaux. Je crois qu'après un certain temps les joueurs d'échecs d'ici, et qui ne l'ont pas encore vu, l'apprécieront vraiment à sa valeur. Quel coriace ! Ce gars-là a un physique imposant mais il inspire la sympathie dans la même mesure.
Il n'a rien, mais absolument rien du joueur d'élite conventionnel. Son comportement, sous plus d'un aspect, ressemble à s'y méprendre à celui de plusieurs Québécois que nous connaissons tous: Il est souvent en mouvement entre le premier et le dernier coup de la partie; il sort dehors, il fume, il a une gestuelle et des mimiques élaborées si on le compare à d'autres têtes du peloton comme Kovalyov , Roussel-Roozmon et quelques autres flegmatiques comme Rainfray, pratiquement immobiles devant l'échiquier.
Ce Bator Sambuev, les Québécois vont vite l'adopter, j'en suis certain. Ses petits yeux - que ses ancêtres de la Mongolie ne pourraient renier - sont très expressifs. Je vous le dis: Bator Sambuev est l'antithèse du joueur d'échecs que nous avons à l'esprit.
Il a beaucoup marché du premier au dernier jour du COM pendant ses parties. Le nombre de fois où il est sorti dehors prendre l'air - bordel que c'était chaud dans cette salle-là ! - après avoir regardé au plafond, au plancher, ou voir plusieurs parties d'autres joueurs du tournoi, est étonnant ! Mais retenez ceci: « Bator bouge beaucoup pour un joueur d'échecs. » Tous les autres joueurs du même niveau n'y perdraient sans doute pas leur latin non plus, mais peut-être un peu de leur concentration. Pas Bator ! Et c'est ce qui impressionne vraiment chez lui. Il semble que rien ne puisse l'affecter dès qu'il a tapé une première fois sur l'horloge.
Bator, nous te souhaitons la bienvenue au Québec. Et nous te disons merci d'être revenu chez nous, à Trois-Rivières, défendre ton titre. Plusieurs joueurs de café se sont installés devant ton échiquier chaque fois que tu jouais. C'est un signe bonhomme ! Tu seras toujours bien apprécié chez nous. Et bravo Bator !
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