M. Bilodeau,
Je ne suis pas organisateur syndical, mais je connais une ou deux choses en marketing ce qui m’amène à penser que votre syndicat me semble vouer à l’échec. Votre argumentation repose sur une hypothèse, non fondée, soit celle que la présence de Maîtres à un tournoi est en corrélation avec la participation à ce dit tournoi. Si c’était le cas, vous auriez raison de réclamer une plus grosse bourse pour les Maîtres car, dans le système capitaliste où nous vivons, c’est notre capacité à générer des revenus qui détermine notre valeur économique. Personnellement, je joue à l’occasion des tournois de fin de semaine et ni la bourse, ni la présence de maître n’a d’influence sur ma décision d’y participer ou pas. Il en va de même pour mon fils, bien qu’il gagne des bourses plus souvent qu’à son tour. Il en va de même, je crois, pour la majorité des joueurs de moins de 1800 qui constituent la masse des joueurs. Bien que je n’ai pas fait de sondage à cet effet, la participation fort décente aux tournois du mercredi ou au tournois Unisource (où il y peu de bourse et absence de Maître) me porte à croire que j’ai raison.
A mon humble avis, une approche de bourse graduée et frais de participation gradués serait plus en ligne avec les aspirations de la majorité des joueurs. Pourquoi un joueur de 1200 devrait il payer pour la présence d’un Maître à un tournoi, alors qu’il a aucune chance de l’affronter et probablement aucun intérêt à le faire ? Il ne peut même pas le voir jouer car il doit jouer sa propre partie ! Il ne faut quand même pas oublier que l’amateur, de par son frais d’entrée, contribue déjà à la charge des coûts fixes du tournoi. Si la présence de Maîtres génère réellement de l’intérêt, que l’on charge les spectateurs… M. Gillett a bien compris que le succès financier, tant pour les joueurs que pour les propriétaires passe par là !
Il est vrai que cette argumentation économique ne règle en rien la question de M. Hébert, c'est-à-dire, comment assurer de meilleures conditions financières à l’élite ? Il faudra bien trouver une autre solution, car taxer l’amateur davantage (en lui diminuant ses bourses ou en augmentant ses frais) risque de tout simplement le faire fuir et ainsi faire diminuer la participation aux tournois (et ainsi diminuer les bourses pour tous). Notons que c’est un problème pour les échecs mais c’est aussi un problème pour tout le sport amateur. A mon avis c’est de ce côté qu’il faille chercher des modèles. Cependant, je ne crois pas qu’Alexandre Dépatie ou Chantal Petitclerc fassent partie d’un syndicat…..
Je ne suis pas organisateur syndical, mais je connais une ou deux choses en marketing ce qui m’amène à penser que votre syndicat me semble vouer à l’échec. Votre argumentation repose sur une hypothèse, non fondée, soit celle que la présence de Maîtres à un tournoi est en corrélation avec la participation à ce dit tournoi. Si c’était le cas, vous auriez raison de réclamer une plus grosse bourse pour les Maîtres car, dans le système capitaliste où nous vivons, c’est notre capacité à générer des revenus qui détermine notre valeur économique. Personnellement, je joue à l’occasion des tournois de fin de semaine et ni la bourse, ni la présence de maître n’a d’influence sur ma décision d’y participer ou pas. Il en va de même pour mon fils, bien qu’il gagne des bourses plus souvent qu’à son tour. Il en va de même, je crois, pour la majorité des joueurs de moins de 1800 qui constituent la masse des joueurs. Bien que je n’ai pas fait de sondage à cet effet, la participation fort décente aux tournois du mercredi ou au tournois Unisource (où il y peu de bourse et absence de Maître) me porte à croire que j’ai raison.
A mon humble avis, une approche de bourse graduée et frais de participation gradués serait plus en ligne avec les aspirations de la majorité des joueurs. Pourquoi un joueur de 1200 devrait il payer pour la présence d’un Maître à un tournoi, alors qu’il a aucune chance de l’affronter et probablement aucun intérêt à le faire ? Il ne peut même pas le voir jouer car il doit jouer sa propre partie ! Il ne faut quand même pas oublier que l’amateur, de par son frais d’entrée, contribue déjà à la charge des coûts fixes du tournoi. Si la présence de Maîtres génère réellement de l’intérêt, que l’on charge les spectateurs… M. Gillett a bien compris que le succès financier, tant pour les joueurs que pour les propriétaires passe par là !
Il est vrai que cette argumentation économique ne règle en rien la question de M. Hébert, c'est-à-dire, comment assurer de meilleures conditions financières à l’élite ? Il faudra bien trouver une autre solution, car taxer l’amateur davantage (en lui diminuant ses bourses ou en augmentant ses frais) risque de tout simplement le faire fuir et ainsi faire diminuer la participation aux tournois (et ainsi diminuer les bourses pour tous). Notons que c’est un problème pour les échecs mais c’est aussi un problème pour tout le sport amateur. A mon avis c’est de ce côté qu’il faille chercher des modèles. Cependant, je ne crois pas qu’Alexandre Dépatie ou Chantal Petitclerc fassent partie d’un syndicat…..
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