Re : On cogite puis on vote sur Chesstalk
Merci Louis pour tes franches révélations. Elles illustrent à merveille toute l'improvisation et l'amateurisme qui ont conduit à cette entente. On ne sait plus vraiment avec certitude ce qui a été voté ou pas par la CFC ou ce qu'on aura devant nous le 19. Mais cela a peu importance. Outre le fait que ces amendements ne concernent qu'un point relativement mineur du document, ils sont encore plus inacceptables que les clauses originales! En voulant corriger un problème, on en crée un autre encore plus grave.
En voulant priver un membre CFC du Québec d'un droit qu'un autre membre CFC possède s'il habite ailleurs au Canada, on accepterait ainsi le principe (nouveau) voulant qu'il puisse exister deux sortes de membres CFC au Canada avec des droits différents. C'est un principe extrêmement dangereux à rejeter sans hésitation!
Ce qui a protégé les joueurs québécois de mesures discriminatoires qu'a été tenté de prendre la CFC dans le passé pour forcer la main de la FQE, c'est le principe implicite que tout membre de la CFC a les même droits, peu importe la province où il réside. Or, on s'apprête à accepter le principe contraire (!) à savoir qu'il pourrait y avoir deux ou plusieurs sortes de membre CFC selon, par exemple, la province de résidence. Rien n'empêcherait plus la CFC d'adopter, par exemple, des règlements du genre "un membre CFC d'une province non-affilié à la CFC n'est pas éligible à représenter le Canada". Pour beaucoup de nos amis du reste du Canada, une règle de ce genre apparaitrait parfaitement juste car appliquée sans discrimination à toutes les provinces. Mais en réalité elle ne s'appliquerait qu'au Québec et à ses joueurs, sans tenir compte de notre réalité.
Adopter des amendements de ce genre à la dernière minute le 19 juillet, sans examen approfondi des conséquences, pourrait changer une catastrophe appréhendée en quelque chose de pire encore. Personne ne doit se faire prendre à ce jeu des amendements concoctés en "zeitnot". La précipitation est rarement bonne conseillère.
On a ici, de toute évidence, affaire à des apprenti-sorciers qui croient bien faire, mais dont les expérimentations dangereuses et improvisées risquent d'avoir des conséquences néfastes à long terme qui seront presque impossibles à corriger ensuite. Même si dans 3 ans la FQE choisissait (ou était forcé) de ne pas renouveler ce genre d'entente, elle aura créé des précédents qui ne s'effaceront pas. La CFC va ensuite éternellement s'en servir comme "référence" dans toute discussion ultérieure. La situation serait alors bien pire qu'avant que l'on annonce ce projet d'entente.
Il n'y aucune raison de prendre ce genre de décisions en vitesse, sans prendre les semaines et les mois qu'il faut pour bien comprendre la signification et les implications de chaque clause.
Pourquoi la FQE de M. Poulin s'entête-t-elle au contraire à vouloir faire approuver cette entente en 5e vitesse ? Est-il si important de ne pas donner le temps voulu pour permettre aux membres d'en prendre connaissance, d'en discuter sereinement, et d'y apporter, si possible, tous les correctifs nécessaires, avant de la soumettre à la CFC pour approbation ?
Ce n'est pas la réponse qui éclaire, mais la question. - Eugene Ionesco
Originally posted by Louis Morin
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En voulant priver un membre CFC du Québec d'un droit qu'un autre membre CFC possède s'il habite ailleurs au Canada, on accepterait ainsi le principe (nouveau) voulant qu'il puisse exister deux sortes de membres CFC au Canada avec des droits différents. C'est un principe extrêmement dangereux à rejeter sans hésitation!
Ce qui a protégé les joueurs québécois de mesures discriminatoires qu'a été tenté de prendre la CFC dans le passé pour forcer la main de la FQE, c'est le principe implicite que tout membre de la CFC a les même droits, peu importe la province où il réside. Or, on s'apprête à accepter le principe contraire (!) à savoir qu'il pourrait y avoir deux ou plusieurs sortes de membre CFC selon, par exemple, la province de résidence. Rien n'empêcherait plus la CFC d'adopter, par exemple, des règlements du genre "un membre CFC d'une province non-affilié à la CFC n'est pas éligible à représenter le Canada". Pour beaucoup de nos amis du reste du Canada, une règle de ce genre apparaitrait parfaitement juste car appliquée sans discrimination à toutes les provinces. Mais en réalité elle ne s'appliquerait qu'au Québec et à ses joueurs, sans tenir compte de notre réalité.
Adopter des amendements de ce genre à la dernière minute le 19 juillet, sans examen approfondi des conséquences, pourrait changer une catastrophe appréhendée en quelque chose de pire encore. Personne ne doit se faire prendre à ce jeu des amendements concoctés en "zeitnot". La précipitation est rarement bonne conseillère.
On a ici, de toute évidence, affaire à des apprenti-sorciers qui croient bien faire, mais dont les expérimentations dangereuses et improvisées risquent d'avoir des conséquences néfastes à long terme qui seront presque impossibles à corriger ensuite. Même si dans 3 ans la FQE choisissait (ou était forcé) de ne pas renouveler ce genre d'entente, elle aura créé des précédents qui ne s'effaceront pas. La CFC va ensuite éternellement s'en servir comme "référence" dans toute discussion ultérieure. La situation serait alors bien pire qu'avant que l'on annonce ce projet d'entente.
Il n'y aucune raison de prendre ce genre de décisions en vitesse, sans prendre les semaines et les mois qu'il faut pour bien comprendre la signification et les implications de chaque clause.
Pourquoi la FQE de M. Poulin s'entête-t-elle au contraire à vouloir faire approuver cette entente en 5e vitesse ? Est-il si important de ne pas donner le temps voulu pour permettre aux membres d'en prendre connaissance, d'en discuter sereinement, et d'y apporter, si possible, tous les correctifs nécessaires, avant de la soumettre à la CFC pour approbation ?
Ce n'est pas la réponse qui éclaire, mais la question. - Eugene Ionesco
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